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Cette histoire erotique a une note de : 7.5/20
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Il était près de vingt heures lorsque je pris congé de Claudie. Elle habitait au neuvième étage de cette tour qui en comptait quatorze et j’appuyai sur le bouton de l’ascenseur. Ma chère et tendre aurait bien voulu que je passe la soirée en sa compagnie mais je m’en étais tenue à l’apéritif initialement proposé. Claudie affichait sans complexe sa bisexualité, ne cachant rien de ce qu’elle préférait faire avec les hommes et adorait pratiquer avec les femmes. La belle s’était montrée très chatte ce soir et j’avoue que l’envie m’avait titillé de lui donner satisfaction, mais je m’estimais (sottement ?) pas encore prête. En partant, elle avait posé un baiser sur mes lèvres et m’avait gratifié d’un prometteur « à très bientôt, Leslie », certaine de me faire succomber à la tentation dans un proche avenir.
J’imaginais la tête de Claudie entre mes jambes, sa langue glissant entre mes fesses, ses mains excitant mes seins. Je commençais à mouiller ma culotte lorsque la porte de l’ascenseur s’ouvrit. Un homme l’occupait. Il me salua d’une rapide inclinaison de la tête avec le sourire un peu forcé que l’on accorde à ceux qui vont partager votre existence pendant quelques secondes dans un lieu clos. L’ascenseur reprit sa descente, nos regards rivés sur les cloisons de la cabine. Un bruit sourd nous arracha à nos méditations. L’ascenseur venait de piler net entre le quatrième et le troisième. Sur le coup, nos regards se croisèrent et devaient refléter une identique stupéfaction mêlée d’inquiétude.
-Il est bloqué ! m’exclamai-je.
-J’en ai bien l’impression, répondit-il.
C’est fou ce qu’on peut faire preuve d’originalité dans telles circonstances ! Silencieux, nous attendîmes que notre coffrage reprenne sa marche. J’appuyais vigoureusement à plusieurs reprises sur le bouton RC, rez-de-chaussée, comme si l’intensité que je déployais pouvait avoir quelque effet sur le mécanisme hydraulique ou à câbles, je n’en savais rien et là n’était pas la question. Mon compagnon m’indiqua un bouton où figurait une clochette stylisée.
-Appuyez donc sur celui-ci, il y a forcément une sorte de PC de surveillance.
J’obtempérai, une sonnerie semblable à celle d’un téléphone se déclencha. Au bout d’un temps qui me parut interminable une voix rocailleuse se fit entendre.
-Service d’entretien et de sécurité. Que puis-je pour vous ?
Avant que je puisse répondre, la lumière s’éteignit dans ce qui aurait été la pénombre sans une petite lueur bleue provenant d’une ampoule fixée au plafond de notre cube. Je poussai une exclamation d’effroi, tandis que la même voix pleine de cailloux retentissait.
-Je vous écoute ? Que se passe-t-il ?
Mon complice d’infortune se décida à intervenir.
-Il se passe que nous sommes deux à être coincés dans l’ascenseur du 9, boulevard Lépine. Entre le quatrième et le troisième.
-Ah merde ! Encore ! C’est la troisième fois en moins de quinze jours, Toujours au même endroit !
-Vous allez vite intervenir ?
-Oui, ben, on va faire le maxi, mais n’espérez pas un miracle. Faut déjà le temps de venir.
-Mais vous savez quoi faire pour nous sortir de là ?
-Bien sûr ! Evidemment, qu’est-ce que vous croyez ? On arrive, pas de panique. Et appuyez de temps en temps sur le bouton du rez-de-chaussée, ça peut suffire à relancer la mécanique.
La communication s’interrompit et nous demeurâmes plongés quasiment dans le noir.
-C’est peut-être rassurant, si ça c’est déjà produit, dis-je histoire de me tranquilliser.
-On peut le penser, répondit-il laconiquement. Je venais du dernier étage, le quatorzième.
-Et moi du neuvième.
-Je sais, c’est là que vous êtes montée.
Nos voix avaient une résonnance mortuaire, on se serait cru dans un sépulcre.
-C’est idiot, repris-je. Mais dans les ascenseurs, j’ai toujours peur que quelque chose pète et qu’on se retrouve précipité à toute allure dans les profondeurs.
-Oh ! Il y a des sécurités pour éviter ce genre de choses.
-N’empêche que c’est déjà arrivé. J’en suis sûre.
-En France ?
-Je ne sais plus.
-Essayez de penser à des trucs plus positifs. Bon, puisqu’on en a paraît-il pour un petit moment, autant faire connaissance. Je m’appelle Aymeric.
-Moi, c’est Leslie.
Les minutes s’écoulèrent. Je commençais sérieusement à regretter de ne pas avoir accepté l’invitation de Claudie à partager la soirée en sa compagnie. Puis, je me félicitai d’avoir fait pipi juste avant de partir de chez elle. Et lui ? Il ne manquerait plus que… Pour passer le temps nous commençâmes à discuter. Il espérait que la panne serait de courte durée car il ne devait pas tarder à rentrer chez lui. Je l’imaginais avoir rendu visite à une maîtresse et être en train d’échafauder un scénario crédible auprès de sa femme pour justifier son retard. Nous en étions au point où il m’apprenait être commercial dans l’import-export et où de mon côté, je lui révélais être traductrice sino-française pour une grande maison d’édition. « Vous ne devez pas être beaucoup sur le marché » remarqua-t-il lorsque la lumière revint soudainement, nous obligeant à cligner des yeux comme deux hiboux immergés en plein air au milieu d’un après-midi ensoleillé.
-C’est reparti ! m’écriai-je, avec l’espoir d’un naufragé qui du fond de son canot de sauvetage aperçoit au lointain les cheminées d’un paquebot. Je m’aperçus alors que cet Aymeric était plutôt bien foutu. Quitte à partager ces trois mètres carrés, autant que ce soit avec un beau gosse. Je revins sur terre, enfin façon de parler puisque nous étions entre terre et ciel, et je poussai le bouton RC, celui de notre salut. Notre embarcation eut un soubresaut, sembla tanguer et chuta d’un coup avant de s’arrêter brusquement. J’avais accompagné cette courte mais brutale dégringolade d’un hurlement. Une éternité de deux ou trois secondes. La secousse nous avait précipité l’un contre l’autre. Instinctivement, il referma, en un geste d’ancestrale protection masculine, ses bras autour de moi. Ou alors profitait-il de l’occasion ?
-Ouf ! Mieux vaut mieux ne plus toucher à rien, dit-il. Vous avez eu peur ?
-A votre avis ? Oui, rapport à ce que je vous disais à l’instant, l’ascenseur qui s’écrase dans les sous-sols dans un fracas épouvantable.
-Je dois dire que moi aussi, ça m’a fait drôle. On est entre le second et le premier, plus très loin du hall.
-Si on s’écrase ce sera de moins haut.
-C’est une obsession !
Sur ce, la lumière s’éteignit à nouveau et cette fois j’émis un pépiement pitoyable. Il resserra son étreinte autour de mes épaules. Nous étions enlacés, comme animés par l’instinct de survie. Je me ressaisis. Ce n’était quand même pas la catastrophe du siècle ! Des gens bloqués dans un ascenseur en panne, il devait y en avoir des centaines, des milliers sur notre planète… et puis ce n’était pas désagréable de rester lover contre cet inconnu. Je sentais sa chaleur contre moi, respirais son odeur de mâle. Il me collait davantage et je sentis quelque chose de dur contre moi. Voilà qu’il bandait !
Il plaqua ses mains sur mes fesses et m’embrassa juste au-dessus de l’oreille, y promenant ensuite sa langue. Alors ce fut plus fort que moi, une pulsion, je mis la main sur son bas-ventre, la refermant sur son sexe. Il ne resta pas insensible et à travers le tissu, j’éprouvai sa métamorphose. Je ne pouvais en rester là, sa queue je la voulais toute nue dans ma main. Je fis coulisser le zip de son pantalon, plongeai ma menotte dans son slip, et hop ! sors de là petit oiseau. Petit oiseau ? Ouah ! Tu parles d’un braquemard ! Une bite pareille, ça ne courait pas les ascenseurs ! Droite comme un i ! A exposer à Sèvres comme étalon. Une pareille offrande, ça ne se refusait pas. Je fis coulisser mes doigts le long de cette hampe qui réunissait douceur et fermeté. La toucher ne me suffisait pas. Il me fallait goûter la saveur de ce gland humide. Je m’accroupis car je ne voulais pas me mettre à genoux, la propreté des ascenseurs n’est-ce-pas… et ma mini jupette remonta, s’enroulant autour de mes hanches. Je le pris dans la bouche, enroulais la langue autour de ma prise. Il poussa un grognement satisfait. Oh oui ! J’allais te faire gémir, soupirer, haleter, mon salaud. Je pressai ses couilles dures et pleines. « Oh oui ! Oh qu’c’est bon » dit-il pour m’encourager. Comme si j’en avais besoin ! Cette bite me rendait folle. Je l’humectais, la polissais, la lustrais, la goulue du 21è siècle c’était moi ! Son bulbe congestionné enflait encore. Il commençait à suinter à son extrémité, allait bientôt gicler. J’éloignais ma bouche de sa turgescence comme on l’écrit dans les romans érotiques bien léchés. Il lâcha un oh ! de dépit, mais j’avais trop besoin et envie de sa bite dans mon ventre. Je retirai ma culotte. Il la mit dans sa poche. Il me fit tourner, basculer vers l’avant les deux mains contre la paroi de l’ascenseur. Il se pencha, en guise d’introduction m’embrassa sur la raie des fesses et plongea en moi. Oh mon minou, quel émoi ! C’était si chaud, si ferme ! Il demeura ancré en moi sans bouger et j’eus peur qu’il se mette à jouir, faut dire que je l’avais bien préparé. Mais il savait se tenir ou plutôt se retenir, c’était quelqu’un de bien ce monsieur. Il se mit en action et alors c’est moi qui lâchais prise. Telle une fontaine, je coulais autour de sa queue. Les deux mains accrochées à mon cul, il pilonnait mon frifri à m’en faire oublier où j’étais, qui j’étais. Il poussa un râle démesuré. « Vas-y, lâche-moi tout ! Inonde-moi ! » Je criai à mon tour.
Lumière ! Bruit de moteur ! Descente du 7ème ciel au rez-de-chaussée. L’ascenseur s’immobilisa. Encore imbriqués l’un dans l’autre, la porte coulissa. Deux types en combinaison vert foncé ornée du logo Otis nous regardaient, bouche bée et yeux grands ouverts.
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