Total : 3081
En attente : 9

Sexe
Soumis
Mature


Histoires par auteur

Hetero (881)
Entre hommes (244)
Entre femmes (74)
Transexuelle (73)
Premiere fois (261)
A plusieurs (849)
Jeune adulte (140)
Mature (123)
Soumis,soumise (286)
Inclassable (159)

Souvenirs du temps passé VIII
Femme de chambre dans un Love Hôtel (4)
Sodomme et Gomorre dans le cinéma
Rio de Janeiro
Métamorphose Ambulante






Le puceau 2

Ecrit par Bleuet
Parue le 22 décembre 2012
Il n'y a pas de commentaire pour cette histoire


Cette histoire érotique a été lue 5980 fois | Cette histoire erotique a une note de : 15.9231/20

Noter ce récit erotique !


Le puceau 2


Je ménage mes piles. J’en ai appris beaucoup plus que prévu. Je ne passerai pas toute ma vie pour un con ou un cocu. Je téléphone à Alexandre :

- Oui je pourrais héberger une jeune fille, ce serait une excellente façon de dépuceler mon locataire actuel. C‘est selon ma femme un timide à placer en présence d’une fille dégourdie de préférence. Non, pas pour mon usage personnel. Vraiment le dénommé Julien serait plus heureux et plus efficace s’il réussissait à faire l’amour et à se décongestionner les roupettes. De plus je le trouve trop familier avec Gina et il lui faudrait un autre pôle d’attraction. Non je ne crains pas une infidélité de mon épouse. Alexandre rit et me promet de faire vite et bien, si je promets en contrepartie de bien me tenir. Il ne veut pas d’histoires avec la police des mœurs. Il me rappellera.

A l’heure prévue je prends ma femme dans les bras et devant Julien tout sage je fais une démonstration longue et passionnée de baiser. Gina apprécie ou subit, mais participe assez bien. Comme elle l’a dit, elle tient encore à moi. Je suis le casse-croûte assuré. Elle aurait cependant tort de trop s’en persuader. Si elle connaissait la rage qui me ronge, elle se chercherait vite fait un autre cocu pour assurer ses arrières. Je ne fais pas de complexe devant l’autre merdeux, mais je veux voir jusqu’à quel point elle me prend pour l’imbécile de service, et après elle devra assumer.

Gina me rend compte de son entretien avec notre locataire. Elle lui a fait le catéchisme, il a fini par accepter de se donner en spectacle pour me remercier de lui prêter ma femme à des fins éducatives. Il a eu des scrupules à s’immiscer dans notre vie de couple. Il nous en aura une reconnaissance éternelle. Elle ment bien. Des scrupules il aurait dû en avoir avant..

J’entre dans mon personnage

-Mon très cher ami, je te souhaite d’être un élève attentif et appliqué pour tirer le meilleur profit de l’enseignement certainement magistral, complet et détaillé de ma si merveilleuse femme. Je suis son mari ne l’oublie pas et tu vas bénéficier de ces découvertes que nous avons faites ensemble. Gina t’a fait part de certaines règles comme le port obligatoire du préservatif ou l’arrêt des cours dès que tu seras en mesure de voler de tes propres ailes.
- C’est tout naturel. Encore une fois, comment vous remercier ? Vous êtes trop bons.
Il a l’art de se moquer de moi en balançant un compliment.
- Mais avant de commencer, j’aimerais entendre ton avis sur ce type de comportement. Comment considères-tu un homme qui admet que sa femme instruise un jeune puceau et que penses-tu d’une femme qui accepte de livrer son corps à la curiosité et aux investigations d’un garçon sans expérience.

La réponse non préparée est confuse, Julien nous trouve formidables tous deux. Je pousse le bouchon

- Dans le passé un jeune homme allait voir les putes et les payait, il jetait sa gourme disait-on dans un langage vieillot. Mais ces liaisons tarifées, limitées dans le temps, présentent souvent des inconvénients. La fille peut n’être intéressée que par le gain, s’en tenir au strict minimum, n’être pas nécessairement aimable ou t’humilier en cas de panne. N’as-tu pas essayé ?
- J’aurais trop peur d’attraper une maladie sexuelle.
- L’arrivée du sida n’a rien arrangé. Gina, tu peux être rassurée.
Son langage dans ses ébats avec ma compagne m’a déplu. Je le lui fais savoir indirectement :
De plus chez la prostituée, l’amour est expédié sans âme, sans sentiment. Souvent les clients insatisfaits les traitent vulgairement de « grosses putes ou de grosses vaches, de sac à foutre, de salopes, de vieilles peaux, de truies en chaleur, de trous à pines » et que sais-je encore. Toutes sortes d’expressions qu’un jeune homme de ta classe s’interdit naturellement, n’est-ce pas?

- Bien entendu, cher Louis. On ne doit pas insulter une femme de cette manière, fût-elle prostituée. Ma bienfaitrice n’aura jamais à s’indigner d’un comportement pareil de ma part.

Gina a pâli. Elle a supporté ces mots humiliants depuis qu’elle s’est livrée au mal élevé. Elle vient d’en sentir la gravité del’humiliation. Dans le feu de la passion, Julien l’a traitée plus bas qu’il ne traiterait une fille de joie en ma présence. J’enfonce le clou.

- J’estime donc que Gina va t’offrir un service de qualité nettement supérieure. Elle m’a assuré y mettre toute sa bonne volonté et toutes ses grandes compétences. Tu es sacrément verni ! L’apprécies-tu ? Es-tu persuadé qu’elle va t’apporter beaucoup plus qu’une prostituée ?

- Mais bien sûr. Je suis gâté. Une marraine aussi belle et dévouée au début de ma vie sexuelle est un cadeau du ciel d’une valeur inestimable, sans prix ! Vous formez un couple exceptionnel.

- Voilà la question que je me pose en qualité d’heureux mari d’une femme aussi fidèle et pourtant prête à ouvrir son corps pour te combler des joies du sexe. Tu noteras qu’elle m’en a demandé la permission, ce qui pourrait surprendre dans notre monde en décomposition. Mais c’est une femme tellement exceptionnelle. Et je me dis qu’une telle marraine pour un garçon comme toi devrait avoir un prix. Elle vaut certainement par son expérience, par le cœur qu’elle va y mettre et la sécurité sanitaire qu’elle représente beaucoup plus qu’une vulgaire fille ramassée sur le trottoir.

- Ah ! Oui, certainement. J’ai une chance inouïe de recevoir d’elle mon éducation sexuelle. Je devrais prévoir de la remercier et de la récompenser selon ses mérites.

- Voilà un langage qui me plaît. Aujourd’hui pour la première partie du programme, en quelque sorte pour une mise en bouche, la séance sera gratuite. Mais je suis certain que tu te feras une obligation d’honneur de verser au début de chaque rencontre une somme d’environ cinquante euros à laquelle, moi le mari j’ajouterai une somme égale pour avoir le bonheur de vous voir suivre la progression imposée par la nécessité d’un enseignement de qualité.

Gina émet un mais de protestation. Julien ne veut pas passer pour pingre après avoir entendu une première leçon sur son vocabulaire il se dit prêt à donner plus si nécessaire.
- Tout travail mérite salaire. Ma chérie la gratuité de l’acte est normale entre conjoints ou amants. Mais ici il ne s’agit pas de cela.
Gina mise aux enchères, l’amante cachée devient prostituée de fait. Si moi je paie pour regarder, pourquoi l’élève, le principal bénéficiaire de ses faveurs, n’en ferait-il pas autant ? Comment Gina pourrait-elle refuser un salaire sans se compromettre ? Leur liaison veut rester secrète ? Alors elle est prise à son piège.

Au coucher je lui expliquerai qu’il s’agit d’un prix d’ami légitime et que l’étranger de mon fantasme aurait payé beaucoup plus que pour une catin de bas étage à 50 euros. Elle doit avoir conscience de sa valeur. Une belle femme comme elle vaut beaucoup plus cher dans cette activité, elle ne doit pas se mésestimer, l’enseignante doit être rémunérée à sa juste valeur. Si je considérais l’usage déjà fait de ma femme par l‘amant, je pourrais être plus exigeant.

- Je voudrais avoir un bref entretien avec ma compagne. Accorde-nous un instant. Gina je t’invite à me suivre à la cuisine.

- Je croyais que nous avions dit l’essentiel.

- Je voudrais m‘assurer que le contenu de la séance d’aujourd’hui est conforme à ton plan: Vous devez commencer par le début, comme deux amants qui se rencontrent pour la première fois. Que font-ils? Ils s’embrassent, se dévorent avec la bouche, se caressent, se déshabillent et découvrent leurs deux corps. Cela mérite d’être fait avec calme, avec application, avec étonnement au sens fort. Se voir, se toucher, se palper, se caresser, poser des baisers sur toutes les parties du corps : ce sera largement assez pour une entrée en matière.
- J’ai effectivement prévu ce cadre.
- Au sortir de ce cours, Julien devra être passé maître dans l’art de déshabiller et d’échauffer une partenaire, car ne l’oublions pas tel est le but de cette éducation sexuelle. J’ai des scrupules de dernière minute : te sens-tu assez forte pour réaliser ton projet ? Tu n’as pas l’habitude de te livrer à cet exercice ? Je le saurais et je ne l’admettrais pas. Rappelle-moi en quoi consistera le deuxième cours ?

- La prochaine fois on s’intéressera aux organes sexuels masculins et féminins en partant de croquis et en les explorant en nature, manuellement ou oralement pour étudier leurs réactions aux différents contacts, on étudiera leurs fonctions dans la reproduction de l’espèce humaine.
- Comme annoncé, très bien. Tu vas te déshabiller et te prêter à toutes ces manipulations sans gêne ? Tu pousses le dévouement à l’extrême.
- Nous en avons discuté. Tu as donné ton accord. Reviendrais-tu en arrière ? Tu connaissais le programme.
- Oui, mais le passage à l’acte soudain me semble effrayant. Tu es ma femme, jusqu’où devrai-je vider la coupe ? Il ne s’agit plus d’élucubrations cérébrales, tu vas donner à un autre ton corps à toucher, à caresser, à…
- Et à pénétrer. Ne fais pas le naïf, car tu connais l’aboutissement de cette formation.
La troisième séance sera consacrée à la pénétration en position face à face couchée et aux différents mouvements des corps dans cette position. Chacune des leçons suivantes sera consacrée à l’étude détaillée d’une position différente. Enfin on étudiera l’utilisation érotique de chaque ouverture du corps, pour aboutir si on en trouve le temps à des combinaisons à trois ou plus.
- Ah ! Non ! Julien seul, c’est beaucoup, presque beaucoup trop. Tu n’embaucheras pas d’assistant supplémentaire.
- Sans travaux pratiques à trois, je lui exposerai comment s’y prendre. Non ?
- Quelle expérience en as-tu ? C’est nouveau ! J’ai raté des chapitres ?
- J’oublie ce chapitre. Pour le reste ce n’est plus le moment de tergiverser. Quand tu as approuvé l’affaire tu étais parfaitement informé.

Que pourrait objecter l’élève ignorant ? Pourquoi la formatrice ne voudrait-elle pas enseigner les différentes positions en théorie et en pratique pour mettre en évidence les avantages et les inconvénients de l’une ou l’autre des acrobaties du kamasoutra. Aussi rébarbatif que puisse paraître ce programme, chaque séance aura l’avantage de commencer par un rappel des notions enseignées. Il voulait voir ma tronche au moment où il pénétrerait Gina devant moi. Ce n’est pas officiellement pour aujourd’hui et en attendant si quelqu’un rit sous cape, c’est le cocu. Ils ont déjà assez joui pour aujourd’hui. Et ils vont peut-être apprendre à mieux se connaître. Si le destin veut les unir, je lui aurai donné un fameux coup de main.

-Voilà, Julien et Gina, nous allons aborder ce travail avec sérieux. Je vous invite à vous découvrir. Mettez-y de la passion, de l’envie, soyez inventifs et s’il vous plaît avec patience faites durer le plaisir. Vous allez être formidables j’en suis certain. Le baiser se donne assis, debout, couché l’un sur l’autre, l’un à côté de l’autre, à l’endroit, à l’envers. Explorez toutes les possibilités et ne soyez pas manchots. Silence, on tourne. Embrassez-vous et go. Je suis un spectateur heureux.

Par bonheur, leurs sens ont été calmés par leur union. Ils s’enlacent debout, leurs bouches se trouvent. Gina peut apporter son expérience, montrer comment ouvrir la bouche ou happer ou mordiller ou envoyer la langue. Ils n’avaient jamais eu la patience de ce partage buccal. Il est émouvant de les voir se chercher, se fouiller, se chatouiller la luette ou essuyer un trop plein de salive, suspendre le baiser pour respirer et repartir de plus belle, attraper une lèvre, essayer d’ouvrir la bouche pour emprisonner l’autre.
Cette approche doit échauffer leurs sens. Je me réjouis : ils devront s’arrêter en chemin, brûlant de désir insatisfait.

Ils font une démonstration époustouflante, entrent dans le concours du baiser en apnée le plus long, jusqu’à l’étouffement. Ils se tournent vers moi, guettent ma réaction: je suis volontairement impassible. Donc ils recommencent, statues figées dans la recherche des sensations douces ou violentes, brûlant du désir de me voir bondir pour les séparer. Je bande, mon visage ne laisse paraître aucune émotion.
Qu’ils travaillent le sujet du jour, ils ont fait bien pire depuis un certain temps. Le baiser vorace où ils partagent leur amour adultère est si innocent au vu de leur tricherie ordinaire. Leur soif d’absorber l’autre par la bouche grandit. Je suis stupéfait de leur faire découvrir ainsi la plénitude du baiser. Ils ne s’en lassent pas, leurs corps saisis de frissons commencent à se contorsionner et leurs mains se détachent de la chevelure pour caresser le cou ou le visage. J’en ai fait des amants passionnés. Parfois Gina jette vers moi un regard effaré, craint de me voir bondir, semble me demander pardon. Pardon de quoi? De donner l’exemple à Julien et du retour appliqué de la leçon ? De supporter un baiser ventouse dans le cou ? De frémir quand le garçon déniche l’arrière du lobe de l’oreille, comme elle le lui a montré ? De ce qu’elle fait, de l’intention cachée de me tromper chaque après-midi, à l‘abri de cette formation ? Les mots interdits me remontent aux lèvres avec un goût de fiel, mais je ne les crierai pas.

Ils se sont affalés sur le canapé, jambes enlacées, jupe remontée sur les cuisses, toujours bouche à bouche, liés dans cette découverte prodigieuse, comme au temps de mes fiançailles. Ca fait mal. Je me suis plus inventé un supplice que je ne leur ai imposé une punition. Ventres accolés, poitrines écrasées, bras noués ou dénoués, lèvres soudées ils semblent me narguer dans ce baiser sans fin, toujours plus agité, ressemblant à une morsure définitive. Les lèvres se séparent et se reprennent avec violence et des grognements sourds accompagnent les retraits et les nouveaux assauts. N’en finiront-ils jamais, ne seront-ils jamais rassasiés de salive ou de frottements des muqueuses. C’est à croire qu’ils craignent de passer à la suite. Parfois Julien tente de se détacher. Mais une main maintient sa nuque.
-Ah ! Gina, pleure mon cœur.

Julien avait raison : combien faudrait-il être aveugle pour le croire néophyte. Il parvient même à dépasser en audace la femme mûre. Cheveux collés au coussin, tête immobilisée, elle reçoit en fond de gorge la langue dominatrice de son amant incapable de dominer sa passion. Quand d’une main Gina va toucher le jeans elle saisit une bosse révélatrice de l’état où elle a conduit l’élève. En douce, elle surveille mon regard et je feins de n’avoir rien vu. Sans désunir les bouches, Julien envoie à son tour une main, relève le peu de tissu recouvrant encore les cuisses et d’une main appuyée à plat couvre entièrement l’entrejambe en signe de possession. La pression des doigts masculins provoque un raidissement du bassin de ma femme qui projette son ventre vers l’agression soudaine… Ils en sont toujours aux préliminaires quand sonne le téléphone.

- Ne vous dérangez pas, je vais répondre dans la chambre à coucher. Continuez, c’est vraiment fou à regarder. En peu de temps vous avez fait de grandes découvertes. J’ai l’impression d’observer deux véritables amants. Mes félicitations !

Alexandre est tout heureux de m’apprendre sa bonne nouvelle. Une jeune femme est venue lui demander s’il ne pourrait pas lui trouver une chambre chez l’habitant. Or, plusieurs soirs de suite il a rencontré la demoiselle en ville en compagnie d’un jeune homme, ils étaient attablés sur la terrasse du café Des Pêcheurs. Alexandre les observait depuis celle du café Des Amis. Il me le donne en mille, jamais je ne devinerai qui est le soupirant de la demoiselle ? Et à les voir flirter, le garçon en question ne passe pas toutes ses nuits à soupirer.

- Si tu te fais des soucis à propos de ta chère Gina, rassure-toi, le compagnon habituel de cette Huguette s’appelle Julien. Oui ton fameux client. Il est en main, crois-moi, ton ménage n’a rien à redouter. Alors, je peux t’envoyer la fille dans deux ou trois jours ? Dans les conditions convenues ? Elle aura une chambre et partagera la cuisine avec son amoureux. Ce sera parfait pour les tourtereaux et pour ta tranquillité d’esprit.

- Nous serons heureux de l’accueillir. J’avertis Gina. Elle pourrait me soupçonner de chercher une aventure facile. Tu vois les complications ? Laisse-moi le temps de la persuader.

Alexandre rit de bon cœur. Cet excellent ami a connu Gina avant moi. Elle m’en a parlé et a juré n’avoir jamais rien accordé à cet ancien flirt. Après ses protestations de fidélité d’hier et ce que j’ai appris aujourd’hui grâce à l‘écoute-bébé, je suis en droit de me demander si Alexandre n’a pas bénéficié alors comme Julien actuellement, de la générosité de ce modèle de fidélité conjugale à ailes variables.

J’ouvre mon écoute-bébé.

- Je n’aurais jamais imaginé ressentir aussi fort les sensations du baiser. Si tu savais comme j’ai envie de toi !
- Et moi donc. Tu pourras t’arrêter ? J’ai peur.
Ta progression ne pouvait pas proposer mieux. Sauf que le cours ne va pas assez loin. Ma chérie voilà un début exceptionnel. Je craignais de m’ennuyer, mais tu as su m’inspirer. Que tu es bonne. Tu crois vraiment que je devrai payer pour la suite ?

-Ne t’inquiète pas, je vais le raisonner ce soir. Mais c’est vrai, depuis que tu me baises, m’as-tu fait le moindre cadeau en dehors de tes charges de foutre? Un bouquet de fleurs ou une lingerie fine serait du meilleur effet. Et tu as entendu, des fois tu me traites plus mal qu’une putain. Tu as des progrès à faire dans tes relations avec les femmes. Déshabille-toi vite, pendant qu’il téléphone, on pourra passer à des contacts plus chauds en corps à corps. Brûlons une étape.

- Si j’ai bien compris, ça va durer. Imagine la multitude de positions à étudier. Mon amour nous avons de belles heures à vivre sous le regard de ton vicieux voyeur. Quel gros con. Grand bien lui fasse. Regarde, tu m’as tellement excité que je suis parti dans mon slip.

- Mets ton index dans ma chatte et vois dans quel état je me trouve. Tu vois, ce n’est pas mieux. Je sens ma mouille prête à couler sur mes cuisses au moindre mouvement. Attention, n’insiste pas, oh! Non, non, arrête, il va revenir; ne le fâche pas. Demain à 14 heures tu auras ta récompense quand nous serons seuls. Je jouis de le voir regarder sans bouger. Mais je sens que la soirée sera chaude avec lui.

- Ah! Non, tu es à moi, tu l’as juré. Tu n’as plus le droit…

J’entre dans le double séjour et les trouve tous nus, enlacés sur le canapé, ils ont repris leur baiser, leurs mains voyagent nerveusement, ils se chauffent par un contact serré, heureux de me montrer leur entente physique.

- Qu’est-ce que c’était ? demande Gina

- Nous en parlerons plus tard. Mais si vous souhaitez rester allongés pour la découverte de vos corps dénudés vous seriez mieux dans notre lit, bien à l’aise. J’aurais tant aimé assister à l’effeuillage, mais mon correspondant n’en finissait plus. Qu’en dites-vous : Vous me referez cette séquence demain ? Allez, dans notre chambre.

Gina n’en revient pas, elle va sur ma recommandation braver un tabou respecté, commettre ce qu’elle considère sans doute comme un sacrilège, faire l’amour avec un autre mâle dans le lit conjugal. Je lis son énorme surprise sur son visage. Et le petit con se réjouit ouvertement d’accéder aussi facilement au lit qu’elle lui avait refusé. Tromper, passe, mais pas dans le lit du mariage, il est sacré ! Cette logique m’échappe, mais depuis quelques heures, j’ai eu tant de surprises. Comme si l’important était le lieu, c’est stupide ! La chambre offre un espace plus restreint. Je vais me trouver tout prêt d’eux. Ils sont debout à côté du lit, se tiennent les mains, se regardent dans les yeux. Je tousse. Ils s’éloignent à bouts de bras et font semblant d’être étonnés de découvrir leur nudité. Julien regarde les seins, feint de voir pour la première fois la broussaille d’un pubis féminin, s’exclame, trouve que c’est beau et attirant, admire les longues jambes, tombe à genoux devant la touffe et explore du regard.

-Tu peux m’embrasser et caresser autant que tu veux. Louis le veut ainsi et il faut que tu apprennes. Ta bouche, tes mains, ta langue, ton nez : tout est permis pour te remplir de la vue d’un corps de femme, pour t’imprégner de ses odeurs propres ou de la douceur du toucher. Tu devrais te relever et prendre possession de mes seins. Tu verras, les seins de la femme sont extrêmement sensibles et réactifs. Voilà, caresse-les doucement, prends les pointes entre ton pouce et ton index et roule-les délicatement entre tes deux doigts. Vois, ils durcissent et j’en frissonne de la tête aux pieds. Englobe les dans tes mains ouvertes, sens leur poids et la douceur de la peau.

-C’est fabuleux. Quelle découverte sensationnelle. Merci monsieur Louis

Le faux cul maîtrise parfaitement la prise et se penche sans y être invité pour déposer ses baisers admiratifs sur ces seins déjà adorés depuis des semaines en mon absence.

- Oui, mon petit, suce-les, vois les raidir. Si tu fais aussi bien avec ta future, mon cher petit apprenti, tu voleras vers le succès. Tu me bouleverses malgré mon expérience avec Louis. J’en tremble.
- Ne suis-je pas maladroit ?
Chaque femme saura apprécier cette caresse de la bouche, le frottement léger et humide de la langue. C’est bon, continue, sois doux et calme, passe de l’un à l’autre et reprends entre tes doigts celui que ta bouche délaisse. Oh! Oui. C’est bien, ne t’arrête pas, il faut savoir être patient et faire durer.
-J’avais si peur de ne pas savoir. Oh! Merci, Gina.
Il devient familier, utilise son prénom sans l’habituel « madame ». Gina tique, ne lit rien sur mon visage.
- Après ça, tu auras gagné, ces préliminaires sont irrésistibles. C’est une femme d’expérience qui te l’affirme. Dis-moi, Louis, tu permets ? Je peux me laisser aller, c’est si violent ? Tu es un mari exceptionnel.
Est-elle consciente de l’ironie de ses propos ? Elle se fout de moi, ouvertement et son Julien jubile de me voir humilié par le faux compliment : mari exceptionnel chez elle est ici synonyme de « gros con » chez lui. De professeur elle glisse dans son rôle de complice ? Elle veut « se laisser aller » !

Elle soupire de bonheur et vérifie que je reste impassible observateur du plaisir accordé mais avec mon accord. J’ai même droit à un sourire entendu. Je bous, j’enrage, j’ai envie de tuer. Elle se paie ma tête en m’interpellant pour me crier son plaisir. C’est de ma faute. Je n’aurais jamais dû évoquer la possibilité de me donner ce spectacle avec un tiers, ni introduire ce loup dans ma bergerie, j’aurais dû hier refuser de laisser se dérouler cette initiation et j’aurais dû cet après-midi foutre ce petit salopard à la porte et procéder à une mise au point immédiate avec Gina.

L’autre descend langue tendue des seins vers le nombril en laissant une trace de salive, en marque ce corps abandonné à ses désirs, s’aventure de nouveau à l’entrée du sexe, hume, fourre son nez entre les bouclettes qui en dominent l’entrée, lèche les lèvres externes gonflées d’attente, me regarde avec l’air de me dire que le spectacle et le toucher le ravissent. Il embrasse chaque cuisse, y trace une nouvelle traînée de salive à la manière d’un escargot, sourit d’un bonheur non dissimulé en oignant de salive le lieu du culte d’amour qu’il consacre et où il fera ses dévotions sous mes yeux de cocu qui s’ignore ! Gina retire la main appuyée sur la tête du brave petit découvreur, peu sûre de résister à l’envie de faire l’amour immédiatement si l’amant perd sa timidité apparente. Elle tient à respecter la progression. Il doit remonter à sa hauteur. Vers moi, il lève le pouce.

- A mon tour de t’explorer. Sois attentif. Fais bien attention aux sensations que tu éprouveras, note tes points les plus sensibles de manière à pouvoir guider ta future compagne.

J’aime l’évocation d’une possible remplaçante. Gina recevra bientôt une concurrente, et je pourrai me réjouir de la rendre jalouse. Pour l’instant, je vois les mains de ma femme, posées à plat sur une poitrine où le poil est rare. Les mains effleurent en un mouvement circulaire toute la surface de peau. Au passage des doigts agacent les tétons de l’homme. Elle sait l’exciter. Sous couvert d’instruction elle prodigue les plus sensuelles preuves d’amour à l’amant.

- Tu sens, une pression légère, un toucher en surface procure une étrange sensation.

- C’est vrai, continue, c’est si bon, tu dois le voir dans mes yeux.

Effectivement elle fixe amoureusement son regard, oublieuse brièvement de sa situation d‘enseignante, plus maîtresse que professeur. Et lui donc, sait-il encore qu’il est l’élève. Elle se reprend, baisse les yeux, comme pour suivre la descente de ses mains effleurant l’estomac puis le bombé du ventre en direction de la flèche tendue vers la caresse prochaine. Sans honte Julien bande, raide, dur, développe ses centimètres à la verticale. Les mains remontent sous les aisselles, prennent appui et redescendent tandis que Gina se penche pour déposer des essaims de baisers fiévreux sur le torse, le ventre et finalement après un coup d’œil hésitant dans ma direction sur le bout du gland dressé.

C’est le moment d’interrompre le processus. J’y prends un malin plaisir :

-Bien, nous avons rempli notre contrat pour cette première expérience. La prochaine fois, après une rapide révision nous passerons à l’acte deux.


Ils étaient au bord de l’explosion. La déception lisible verse un baume d’une immense douceur sur mon cœur blessé.

- Julien je te félicite, tu es un élève très doué. Je verrai avec un immense plaisir la deuxième phase de ton initiation. Si tu veux bien récupérer tes affaires, j’ai à discuter avec mon amour de femme.

Il s’en va, flamberge au vent, passe au salon et se précipite vers sa chambre. Gina, encore rouge de volupté, cache mal sa frustration derrière le mensonge d’une gêne très étrange : elle gênée à cause de Julien ? Si elle savait ce que je sais, elle changerait de chanson. Elle allait le prendre en bouche et le sucer, sucer, pomper, vider, avaler. Et la voici en face de ma réalité de mari. L’amant envolé, ne reste que le mari dupe, le cocu volontaire. Elle a bien un peu honte sans doute, mais si peu au regard de ce qui reste à faire ou de ce que promet le programme de ce stage et les intermèdes durant mes heures de travail.

- Alors mon chéri, ce n’est pas trop pénible à regarder. J’espère que tu n’as pas souffert ? Ta maîtrise est extraordinaire, tu nous regardes sans broncher, quel admirable mari. J’ai une chance inouïe de t’avoir rencontré et d’être aimée de toi. Ca va ? Que penses-tu de mon rôle d’instructrice, ai-je été à la hauteur au moins ?

- Tu as été parfaite. J’ai admiré ta maîtrise. Je t’ai revue telle que tu étais à nos débuts. Je crois même que c’était mieux, il y a notre longue expérience en plus. Toute ton expérience ajoutée à tes qualités naturelles te fait apparaître plus comme une véritable amante et moins comme une maîtresse. Tu avais l’air si impliquée, si naturelle : je me disais en vous regardant: « Ces deux là se conduisent comme de véritables amants de longue date, s’embrassent avec une passion incroyable pour des étrangers ». Je ne me suis presque jamais imaginé que vous appreniez à vous connaître. Je n’ai vu ni une enseignante, ni surtout un élève. J’ai parfois cru voir l’élève guider la maîtresse.

- Tu exagères. J’ai été à l’aise, j’ai mené constamment et j’ai su rester dans les limites fixées en contenant la fougue incroyable de ce puceau. Il apprend si vite et si bien. Quelle belle queue il a ce petit ! Tu as vu

- Tu en as envie ? Puceau, ce garçon ? Tu ne peux plus le croire, ça saute aux yeux. C’est un très mauvais acteur. A quelques reprises il a essayé de donner le change, mais quand tu le chauffais un peu, il s’emballait et laissait paraître sa vraie nature. C’est un séducteur de première classe, crois moi. Une femme aussi avisée que toi devrait s’en rendre compte.

- Eh ! bien non, au contraire, sa manière de s’appliquer m’a émue. J’ai senti son envie de bien assimiler, de recommencer ces longs baisers enfiévrés pour atteindre la perfection. Je ne vois pas ce que tu peux lui reprocher.

- Tu n’as pas été étonnée de le voir débusquer aussi facilement ton clitoris pour le lécher et le sucer ? Tu as eu à ce moment un sursaut réflexe significatif. Je ne crois pas au hasard. Pour moi, le « petit » a une longue expérience des femmes. Si ce n’est pas avec toi, il a dû en connaître d’autres.

- Oh! Mais voudrais-tu m’accuser d’avoir déjà couché avec lui? Tu me peines. Ce n’est pas possible. Et si tu ne me présentes pas immédiatement des excuses pour ces soupçons injurieux, je renonce à poursuivre cette expérience. C’est fini tu peux aller le lui annoncer.

- Tu viens de prendre une sage décision. Ce jeune loup n’a pas besoin de leçon, il sait sur le bout des ongles comment emballer et baiser une femme. Il t’a bernée, attendrie pour que tu te jettes dans ses bras. Et il me prend pour un imbécile, s’amuse à me faire assister à mon cocufiage. Ecoute, il vient de quitter la maison. Il doit être furieux de n’avoir pas conclu devant moi ce soir. Il aurait triomphé.

- Je n’arrive pas à croire qu’il ait déjà fait l’amour. Je serai plus attentive à la prochaine session.

- Comment, tu ne renonces plus? Tu viens d’annoncer que tu arrêtais. Tu m’as promis par ailleurs d’arrêter si je te le demandais, et, solennellement, ce soir je te demande de mettre fin à ce cirque.

- Mais que va-t-il penser?
- Je m’en fous.

- Tu ne peux pas tout casser sur un coup de tête, sous prétexte que tu as des impressions. Allons chéri, sois raisonnable. J’ai bien compris, avant de commencer que tu regrettais d’avoir accepté hier. C’était quoi cette idée bizarre de vouloir l’obliger à payer?

- Si on paie des cours de piano, de violon ou d’auto-école, je ne vois pas pourquoi des cours pratiques d’éducation sexuelle dans lesquels en plus tu livres ton corps seraient gratuits.

- Tu voudrais me vendre, jouer au souteneur et me faire passer pour une prostituée ? Non mais tu divagues.

- Tu comprends que donner ton corps en pâture aux appétits d’un gamin est différent d’une leçon de tout autre instrument. Le violoniste ou le pianiste ne se prostitue pas. Pour moi le problème est réglé. Ton puceau n’est pas puceau, si tu continues, pour moi il sera ton amant. Je ne serai pas ridicule plus longtemps. Tu t’en iras.

- Voilà, tu montes sur tes grands chevaux, tu menaces de me chasser parce que je ne suis pas de ton avis. Tu jouais au monsieur tolérant et pour un rien tu deviens un tyran domestique, tu imagines que je te trompe avec un malheureux gamin incompris, comme si je m’impliquais pour mon seul plaisir. Allez, calme-toi. S’il veut continuer, il paiera ses cinquante euros, je n’en fais pas une affaire d’état.

-J’aime mieux cet état d’esprit.

‘Dans le fond, tu as raison, je suis beaucoup plus indiquée pour ce brave petit qu’une pute à cinquante balles. Ca te va ? Tu as prévu une date pour la prochaine séance ?

- A raison de trois séances, puisque tu tiens à enseigner, vous vous rencontrerez le lundi, le mercredi et le vendredi. As-tu prévu une séance pour moi, ton mari ? Je suis volontaire pour prendre des leçons.

- Que tu es bête, mon amour !

- Il me restera 4 jours pour jouir des droits que tu voudras m’accorder. Je devrais réclamer une indemnité pour privation de mon bien. Donc votre prochaine séance se déroulera vendredi dans deux jours. Et la nôtre ?

- Mais je suis à ta disposition à tout moment. D’ailleurs après l’échauffement avec le puceau, j’en aurais bien besoin, moi aussi. Tu viens ?

- J’ai peu de goût pour les plats réchauffés, excuse-moi. Pour votre prochaine rencontre, puisque tu veux persévérer dans l’erreur, j’aimerais vous voir jouir. Lui te sucerait jusqu’à l’orgasme et pourrait se servir de ses doigts. Et toi tu l’amènerais à éjaculer en le masturbant et en lui taillant une de ces pipes dont tu as le secret.

- Merci pour ce brave petit. Tu deviens raisonnable. Nous suivrons ton conseil.

- En qualité de spectateur privilégié j’aimerais te voir vivre deux orgasmes, le premier sur ses doigts et le second sous sa bouche. L’apprenti devra être en pleine possession de ses moyens pour te noyer une fois la gorge et pour te couvrir le visage et les yeux de sperme. Le mieux serait d’alterner. Et tu ne devras pas oublier d’enseigner le 69.

- Quelle imagination. Je me demande si tu ne devrais pas former des jeunes femmes.

- Je n’ai pas cette vocation. Je trouverais déplaisant pour toi de devoir assister à un spectacle pareil. J’aurais aussi le sentiment insupportable de te trahir. Je me suis donné à toi entièrement et je suis de nature fidèle. J’ai des fantasmes tu le sais. Mais je respecte mes engagements. Bien que… nous avons des chambres libres et en me forçant je pourrais changer de menu avec une jeunette, comme tu le suggères.
- Chiche !
- Tu prendrais plaisir à nous regarder ? Je vais recruter une belle fille et m’envoyer en l’air comme toi. Six ans de vie commune : il paraît que la vie des couples suit un cycle de sept ans. Donc il serait temps de t’imiter et de trouver un moyen innocent de m’envoyer une fille neuve, gironde, chaude, éventuellement une vierge timide, à dépuceler aussi amoureusement que tu éduques Julien. Nous serions à égalité et si tu t’en allais avec ton petit protégé si doué, je ne resterais pas seul comme un con naïf et déjanté.

Je reprends volontairement les termes utilisés par l’amant en début d’après-midi pour me désigner La coïncidence la trouble légèrement.

- Tu as été le premier à évoquer l’utilisation d’un homme pour t’exciter. Insinuerais-tu encore que je te suis infidèle en rendant ce service ?
- Serais-je infidèle si j’inculquait à une fille jolie les notions que tu enseigne à ton prétendu élève?

- Tu continues à me soupçonner ? Est-ce possible ?

- Oui. Je n’insinue pas, j’affirme haut et fort que tu me trompes. C’était si visible pendant ton cours malgré tes dénégations. Tu m’avais promis d’arrêter si je le demandais. Je viens de le réclamer, mais tu t’obstines à poursuivre cette pseudo formation. Je constate que nous n’avons pas la même appréciation sur le degré de connaissances sexuelles de ton protégé. C’est un expert selon moi. Tu ne veux pas l’admettre pour pouvoir continuer à tirer profit de mon autorisation et de son expertise. Fais à ta tête. Refuse de mettre fin à cette tromperie déguisée. Ne t’étonne pas de me voir te tromper sous prétexte d’éducation sexuelle.

- Si je remarque qu’il en sait plus qu’il ne le prétend, je mettrai fin à sa formation… Tu es injuste. Si j’avais su je n’aurais pas commencé. Mais de quoi aurai-je l’air si je cesse ?

- Tu as bien peur de l’apparence, d’ailleurs limitée à Julien sauf si tu as annoncé urbi et orbi ta bonne action. A qui as-tu fait savoir ce que tu as entrepris ? Tu n’as pas les mêmes craintes envers moi : peu importent mon opinion ou mes convictions.

Ce mercredi soir, nous dormions quand Julien est rentré. Le jeudi après-midi il n’a pas pu faire l’amour à Gina, j’étais à la maison occupé à bricoler. Il a disparu après avoir reçu de Gina des recommandations courtes sur l’horaire du lendemain. Le vendredi pour la même raison, il a dû attendre 17 heures pour nous rejoindre. Le tabou de la chambre conjugale vaincu, je me suis installé au pied de mon lit. Ils se sont longuement embrassés, ont procédé à un effeuillage lent. En connaisseur, il a libéré avec précision et dextérité les agrafes du soutien-gorge, Gina a baissé avec tendresse le slip du garçon. Julien a dégagé un peu tremblant le collant porté sans culotte et dégagé le gousset du pli médian de la vulve avec délicatesse et comme s’il en avait l’habitude, confirmant à mes yeux d’observateur critique la certitude d’avoir devant moi un homme entraîné.

Ils ont repris leurs caresses pendant quelques minutes, se sont embrassés. Quand Julien a sucé la chair du cou, Gaby l’a repoussé, mais trop tard, un suçon rouge la marquait, bien visible, comme la marque du propriétaire. Et nous voici à l’aspect nouveau.
Sur le drap, allongés, ils passent à la deuxième phase. D’autorité Gina prend le flambeau en main et souffle sur le gland. Sa main gauche fouille les poils du pubis, la droite monte et descend le long de la tige virile, tire vers le bas le prépuce pour découvrir la tête du gland. Elle recouvre celle-ci de salive, la bécote à plusieurs reprises puis y dépose religieusement ses deux lèvres entrouvertes. Julien sursaute, redevenu comédien et pose une main dans la chevelure de l’adoratrice, lui imprime un mouvement alternatif au cours duquel la bouche humecte de plus en plus bas le piston. Gina aspire le membre et opère une rotation. Sa jambe gauche passe au-dessus du torse et Julien se retrouve yeux, bouche et mains en face du sexe féminin dont il prétend tout ignorer. Instinctivement, il pose une main su chaque hémisphère et des deux pouces ouvre le losange de chair vive de la vulve, fait apparaître les petites lèvres roses. Il fixe attentivement ce monde dit nouveau, l’attire à lui, envoie la pointe de sa langue sur l’orifice du vagin et remonte vers le méat pour aller relever le clitoris. Il n’y connaît assurément rien, sa bouche se referme sur le tendre bourgeon, le suce et le rend à la langue frétillante.
Gina que rien n’étonne abandonne sa proie pour lâcher un énorme soupir de bien être. Je ne l’ai pas entendue parler de 69, mais la pratique dépasse la théorie. Comme monsieur Jourdain faisait de la prose sans le savoir, Julien pratique le cunnilingus du premier coup avec l’aisance de celui qui en a une connaissance innée. Le menton trempé de salive et de cyprine, il fourre son nez dans le creux béant, lape, parcourt les bords, enfonce sa langue agile. Il prend de grandes respirations et plonge en milieux humide pour de longues courses de succion. La longue préparation, sa science des lieux et de leurs réactions ont des effets immédiats. La croupe qui le surplombe se met à fuir en tout sens, se lève, se cabre puis s’écrase à la recherche d’un contact plus fort. Il l’immobilise des deux mains et un pouce malicieusement appliqué sur l’anus calme les soubresauts des fesses. Gina est vaincue, se laisse dominer par un premier orgasme obtenu de cet ignorant glorieux. Il est fier d’avoir fait sa petite démonstration à ce « con » de mari, comme il me désigne.

Gina a du mal à se remettre d’une envolée aussi rapide, proteste vigoureusement contre la tentative d’intrusion du pouce dans sa pastille. Elle s’applique sur la verge, se l’enfonce contre les joues, l’envoie au palais, gobe la totalité du membre, se retire en toussant, crache sur le gland. Sa tête monte et descend à allure folle pendant que les doigts de Julien entreprennent de forer le conduit du vagin.
Leur respiration haletante trahit la force de leur passion. Comment douter de leur duplicité ?

Je n’ai pas entendu de consignes et pourtant les séquences s’enchaînent avec un naturel digne d’un film X. Ces deux là ont communiqué, mais où et quand ? Par téléphone ? Se sont-ils rencontrés pendant leurs heures de travail, à l’occasion d’une pause. Enfin l’experte obtient les saccades de sperme espérées. Elle aussi a fait sa démonstration et ouvre sa bouche pour me montrer la cueillette blanche et gluante qui voudrait glisser vers les lèvres mais qu’elle aspire pour l’avaler. Le premier acte est joué, chacun a marqué des points. Etait-il nécessaire que la maîtresse se nourrisse de l’éjaculat. L’apprenti devait-il montrer une pareille maîtrise du sujet. Jamais à mes débuts je n’aurais égalé sa performance.

Ont-ils volontairement renforcé mes convictions ? Leur attitude ressemble à un défi.

- Alors, Louis, tu apprécies. Le petit se débrouille assez bien.

- Tu n’es pas mal non plus. Voulez-vous arrêter ?

- Non, dit Gina, il nous faut un deuxième essai, tu l’avais prévu. Julien, essaie de me faire jouir avec tes doigts.

Elle se couche sur le dos, passe ses mains entre ses jambes, saisit par l’intérieur l’arrière de ses genoux pour les relever et les écarter en même temps. A hauteurs des hanches, en perpendiculaire, Julien écrase un sein puis l’autre, passe son bras droit par-dessus le genou droit de ma femme, ose la main sur le sexe, l’enveloppe, presse et frotte les grandes lèvres et insiste lourdement sur le clitoris à l’abri. Gina n’a donné aucune indication nouvelle, elle surveille mes réactions, un peu inquiète de voir l’oiseau oublier les consignes de maladresse ? Avec assurance il plonge l’index et le majeur dans le four préchauffé à la bouche. Il se promène tranquillement, mais au premier bond du ventre, il perd patience, augmente la cadence. Gina geint, rebondit par à-coups répétés. Julien sent qu’il peut la bousculer. Dans un clapotis, immonde selon moi, il accélère, tourne ses doigts vers le haut, les sort, et cette fois en fait entrer trois et secoue avec rage ce ventre pour lui imposer un orgasme intense qui coupe la respiration de la formatrice. Elle a trouvé son maître.

Elle l’a fait agenouiller et s’accroupit devant un membre moins agressif. Fait-elle exprès de laisser traîner l’affaire ? Depuis mercredi elle a été sevrée. Elle a beau prendre l’engin à deux mains, flatter les bourses, sucer le nœud, il ne se presse pas à envoyer la purée. Vers moi elle tourne son dos. La vulve refermée est congestionnée et rouge, les frottements l’ont marquée. Ses fesses ne cachent pas l’œillet sombre encore interdit au petit. Au dessus de la croupe, à la vitesse d’une machine à coudre apparaît et disparaît l’arrière de la tête. Elle s’acharne, crache pour lubrifier, serre et agite la base, lèche la raie fessière, revient au gland, multiplie les astuces. Enfin l’enfant grogne, annonce qu’il part et blanchit les paupières fermées et les joues rougies par l’effort. Quelques jets seulement si sollicités et si difficiles à obtenir.

Avait-il perdu patience ? Alexandre a-t-il vu juste en lui prêtant une liaison avec une jeune fille ?


Cette histoire est la propriété de son auteur : ne la copiez pas pour l'afficher sur un site autre qu'histoire-erotique.net

Ajoutez un commentaire pour cette histoire erotique:


Pseudo (*):


       Votre commentaire sur cette histoire(*):




Les champs marqués d'une étoile (*) sont indispensables.



Envie de voir vos écrits publiés?


Histoire-erotique.net vous donne la possibilité de les faire partager !

Pour cela, rien de plus simple : rendez-vous sur le formulaire pour envoyer votre histoire érotique!

A vos plumes !


Envie de laisser un commentaire sur le site? Une idée d'amélioration?

Faites le sur notre livre d'or !